Critique : Cheval de guerre
Envoyé par drjones le 28/01/2012 - 17:03
Si comme moi vous avez assisté à l'une des avant-première du film Cheval de Guerre organisées par le Rotari Club le jeudi 26 janvier, vous avez pu, une fois de plus, vous extasier devant le talent de Steven Spielberg.
Basé sur le très bon roman de Michael Morpurgo
Le film dégage une telle fluidités et une telle maitrise que vous ne voyez pas le temps passé en compagnie de Joey (le cheval) pris dans les méandres de la première guerre mondiale sur le sole Français.
En voyant le film et l'apparent classicisme de sa réalisation allié a une techniques au goût du jour, on ne peut s’empêcher de penser à d'autres grands noms de l'histoire du cinéma. En effet ce film me semble dans la droite lignée de certaines œuvres de John Ford, Howard Hawks, David Lean et autres Victor Fleming. Il y a un coté épique dans cette aventure qui survole 4 années du conflit le plus dure qu'ai supporté l'Europe.
Le film débute par les premiers mois de vie de Joey dans la campagne Anglaise, campagne magnifié par des images de toutes beauté qui rende le déchirement de la séparation entre Joey et son jeune propriétaire Albert encore plus poignante. Joey passera durant ces 4 années de guerre, d'un camp à l'autre et des champs de bataille à la quiétude des prairies d'un paysan, au grès des drames et des soubresauts du souffle de la guerre.
L'une des forces de Spielberg c'est de parvenir à faire un film familiale tout en ne cachant rien de la dureté de cette guerre. Là ou certains passages de Il faut sauver le soldat Ryan, La liste de Chindler ou encore d'Empire du soleil font de ces films des œuvres moins familiales, Cheval de guerre reste visible par les plus jeunes (dès 10 ans).
Tout au long du film on ne peut qu'admirer la totale maitrise technique et cinématographique de Spielberg. De ce point de vue tout est parfait. Les plans sont superbement filmés et cadrés, le rythme narratif est magistralement maitrisé, le montage totalement en harmonie avec le rythme du déroulement du récit, et la musique de John Williams en totale osmose avec ce parangon cinématographique. La totalité du film est une maestria esthétique.
La critique spécialisé est très positive vis à vis du film, que ce soit Entertainment Weekly, Rolling Stone ou Cinéma Teaser
On pourra dans tout ce lot de compliment, regretter un certain manque de présence émotionnel et un doublage français qui ne m'a pas semblé extrêmement convainquant (je n'avais malheureusement pas le choix de la version). Une fois de plus Steven Spielberg nous réjouit et enrichit encore son œuvre d'un grand film qui se classera rapidement parmi les classiques des œuvres familiales intelligentes et intemporel, un film qui à n'en pas douté marquera les esprits et ajoutera une nouvelle générations de fans à Steven Spielberg. Les plus jeunes seront en effet conquis et touché par ce cheval qui occupe le rôle principale de ce grand moment de cinéma.
