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Cheval de guerre

Cheval de guerre
Fiche technique

Réalisation : Steven Spielberg
Scénario: Lee Hall et Richard Curtisdaprès le livre de Michael Morpurgo
Interprètes: Jeremy Irvine, Emily Watson, Peter Mullan, Benedict Cumberbatch, Niels Arestrup, Celine Buckens, David Thewlis, David Kross, Patrick Kennedy, Rainer Bock, Nicolas Bro
Titre original : War Horses
Producteurs : Kathleen Kennedy, Frank Marshall, Revel Guest
Directeur de la photographie : Janusz Kaminski
Costumes : Joanna Johnston
Musique : John Williams
Durée : 147 minutes
Sortie: USA-12/2011 : France-22/02/2012
Box-office: 650 500 entrées france : 97.700.000 $Monde
Site: http://www.warhorsemovie.com/

De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, CHEVAL DE GUERRE raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…


Mon avis

Une fois encore, Steven Spielberg nous ravis. Avec Cheval de guerre il réalise probablement son plus beau film d'un point de vue formel. Jamais il n'est allé aussi loin dans la maitrise de son cadrage, dans la qualité des images, dans l'éblouissement des couleurs, dans la maitrise totale du rythme et de la fluidité de la narration. Ce film est un petit bijoux filmique qui raviera les amoureux de la forme. On y retrouve les chatoiements des couleurs claquantes que l'on pouvait apprécier dans le technicolor des années 40 et 50, la beauté des images que l'on croiraient sortie des grands film épique de John Ford ou David Lean. On ressent un grand respect pour ces grands réalisateurs en voyant Cheval de guerre. Steven Spielberg nous offre un film que l'on pourrait presque qualifier de nostalgique sur la forme tant il nous rappel de nombreux grand classiques du 7ème art. Mais il y ajoute sa maestria et son savoir faire si personnel, la technologie moderne est ici utilisé de la plus belle manière possible, et certains mouvement de caméra rendent des plans tout simplement magique, on se croirait dans un conte, un rêve éveillé. Je vous le répète, c'est de toute beauté graphique et plastique, une perfection accentué par la qualité de la reconstitution historique. Costumes, décors, accessoires tout est en place pour nous ramener à la période de 1914-1918.

Pour ce qui est du fond du film, Steven Spielberg s'appuie bien sur le beau roman jeunesse de Michael Morpurgo et sur son personnage principale, le cheval Joey. Il nous invite au coté de Joey à parcourir les 4 années de ce conflit terrible et si meurtrier. On connaissait déjà son talent pour retranscrire les atrocité des guerres (La liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, Empire du Soleil), et une fois de plus il s'y attèle avec brio. Malgré la maestria technique et formelle, et la force du roman, on reste cependant avec un petite frustration après la projection, le film est un réussite, mais pas totale. Le manque de charisme et l'évident manque d'expérience du jeune Jeremy Irvine me semble en partie au cœur de cette frustration. Il ne parvient pas totalement à nous faire partager son amour pour Joey et les sacrifices qu'il est prêt à faire pour le retrouver. Cheval de guerre n'est probablement pas le plus grand film de Steven Spielberg, mais un grand moment de cinéma épique et visuellement magnifique.

 


L'avis de la presse

Critique-film.fr : ...Bref, bourré de qualités, d'une image étourdissante et d'un savoir-faire unique, Cheval de guerre est une nouvelle perle inédite à ajouter à l'immense palmarès de sieur Steven Spielberg, l'homme qui continue de nous vendre du rêve.

Ciné Chronicle : Avec Cheval de Guerre, adapté de l’œuvre éponyme pour enfants de l’écrivain britannique Michael Morpurgo, Steven Spielberg s’élance avec ferveur dans un voyage épique spectaculaire où il parvient à générer une émotion intense qui va toujours crescendo.

Entertainment Weekly - Lisa Schwarzbaum : Pas étonnant que le cinéaste ait été frappé par cette oeuvre : Le projet est taillé sur mesure pour le Spielberg du Il faut sauver le soldat Ryan, le spécialiste des récit de guerre, tout comme pour le Spielberg d'E.T., le chroniqueur des désirs d'une jeune garçon et ses aspirations à avoir une famille. (...) En fin de compte, tout ceux qui détestent la guerre se réuniront derrière la version de Cheval de Guerre de Spielberg jusqu'à son émouvante conclusion. Alors que le livre met en avant la simplicité de son phrasé et livre des qualités scéniques prenant vie dans un vacarme assourdissant, l'exploitation habile de la lumière, des ombres mais aussi des paysages par Spielberg prône la paix.

Rolling Stone - Peter Travers : Le film est vraiment une série de rencontres entre Joey et ceux qu'ils croisent sur sa route, incluant une jeune française (Céline Bucken) et son grand-père (le superbe Niels Arestrup), et un autre cheval, Triphorn. Spielberg garde son film dans les limites de la classification PG-13 sans pour autant lésiner sur les réalités de la guerre. La scène d'un Joey effrayé chargeant à travers un champ de bataille noirci, pour terminer emmêlé et ensanglanté dans les barbelés, est aussi poignante que la scène à venir, mettant en scène un soldat allemand et son homologue britannique, est cicatrisante. Cheval de Guerre vous possède.

CinémaTeaser - Aurélien Allin : Empreint de classicisme, de candeur et d'émotion, un grand film spielbergien sur le lien humain et la fraternité. Un grand film tout court.

Le Point : Avec Cheval de guerre, l'un des titres les plus faibles de sa filmographie (voire le plus faible), le cinéaste semble décidé à imiter sa pire caricature. Grandiloquence, bons sentiments d'une mièvrerie à toute épreuve, maladresses formelles indignes de sa part : aussi faible sur le fond que sur la forme, le film se traîne au gré d'un "grand" spectacle lyrique et sentencieux de deux heures trente qui risque fort d'indisposer jusqu'aux plus inconditionnels supporteurs de Spielberg.

toutlecine.com : C’est sur les épaules de ce superbe étalon que repose le succès de Cheval de Guerre. Spielberg trouve en lui un acteur muet fantastique et charismatique.... A la manière d’E.T, Spielberg réuni deux êtres de deux espèces différentes qui ont tout pour s’entendre. L’alchimie opère. Joey et le jeune homme sont un duo attachant. Tout est réuni pour que Cheval de Guerre fonctionne et touche chacun d’entre nous, Steven Spielberg démontre qu’il est encore possible de réaliser un chef d’œuvre avec un thème classique. Chapeau l’artiste.

Libération : Par un fâcheux concours de circonstances, c’est au moment où la France célèbre en grande pompe l’œuvre de Steven Spielberg que celui-ci signe son plus mauvais film. Outre ses inexplicables 147 minutes que l’on sent passer une à une, le Cheval de guerre déroule un savoir-faire paresseux, se donnant des allures de superproduction dans l’alternance mécanique de moments de bravoure boursouflés et d’émotion à deux sous.

cinemovies.fr :Entre film familial et salutations distinguées à l'engagement de pauvres chevaux à qui l'on demande tout, Spielberg donne l'impression d'une œuvre bâclée empaquetée dans un joli paquet : des couchers de soleil flamboyants, clairs-obscurs de circonstances, sans oublier quelques scènes de guerre dont le maître possède seul le secret d'un réalisme total (plans et matériel utilisé)... Quant au reste, il demeure comme un arrière goût de tromperie. Malgré son dénouement, voici un film pessimiste, au développement formaté. A notre goût, pas assez honnête, un comble au regard du thème abordé.

Telerama : Des morceaux de bravoure, le film en offre quelques autres. Mais ce qui importe à Spielberg, c'est la fluidité du récit, le caractère vif, presque feuilletonesque de cette fresque, galopant sur plus de cinq années. Même s'il force un peu sur les violons symphoniques et quelques facilités scénaristiques, on se réjouit qu'il ravive ce type d'aventure lyrique, intemporelle, avec une telle indifférence aux modes.

 


 

-> Dans son roman jeunesse « Cheval de guerre », l’écrivain Michael Morpurgo nous fait revivre la première guerre mondiale de 1914-1918 par le récit de ces aventures raconté par Joey le cheval héros de l’histoire. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l’horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du coté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers, les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l’espoir.

Michael Morpurgo est né en Angleterre, il est l’auteur de plus de 98 livres, nouvelles, scénarios ou comédies musicales. Plus particulièrement auteur de romans jeunesse, il a été récompensé de nombreux prix. Décoré par la reine de l’ordre du British Empire. En Angleterre, il est l’un des écrivains préférés des enfants et a été nommé Children’s Leureate 2003-2005. Il est à ce titre ambassadeur officiel de la littérature de jeunesse dans le monde.


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