Amistad

Alors que la tempête s'abat sur un navire espagnol chargé d'esclaves, l'Amistad, les prisonniers parviennent à se défaire de leurs chaînes et à se rendre maître du navire, passant par les armes leurs bourreaux. Seuls sont gardés en vie Ruiz (Geno Silva) et Montes (John Ortiz), chargés par Cinque (Dijmon Hounsou), chef des esclaves, de les ramener vers leur Afrique natale. Profitant de leur ignorance, les deux sujets de l'infante Isabelle (Anna Paquin) mettent le cap sur l'Amérique. Quelques jours plus tard, le navire est arraisonné au large des côtes du Connecticut, et les Africains, inculpés de meurtre, sont jetés en prison. Prévenus de l'affaire, deux fervents abolitionnistes, Theodore Joadson (Morgan Freeman) et Lewis Tappan (Stellan Skarsgård) engagent le jeune avocat Roger Baldwin (Matthew McConaughey) pour assurer la défense des esclaves. Dès la première instance, celui-ci obtient gain de cause. Mais les pressions exercées par l'infante et les Etats du sud, pro-esclavagistes, incitent le président Van Buren (Nigel Hawthorne), candidat à sa propre réélection, à casser le jugement. Dépités, Joadson, Tappan et Baldwin se tournent vers l'ancien président des Etats-Unis, John Quincy Adams (Anthony Hopkins), pour plaider la cause des Africains devant la Cour Suprême.

Tiré d'une histoire vraie Spielberg déclarait à la sortie du film: "J'espère que les noirs en tirerons fierté et que les blancs pourront mieux apprécier notre histoire. J'espère surtout que le film sera compris comme une leçon de tolérance et incitera les enseignants à parler davantage de l'esclavage à leurs élèves. Nous avons besoin d'histoire sur l'esclavage, sur le génocide des Indiens en Amérique, bref sur toutes les manifestations de l'intolérance. "