La guerre des mondes

Fiche technique
Réalisation: Steven Spielberg
Scénario:
David Koepp
Interprètes: Tom Cruise (Ray), Miranda Otto (Mary Ann), Dakota Fanning (Rachel), Justin Chatwin (Robbie), Tim Robbins (Harlan Ogilvy), Lenny Venito (Manny le mécanicien)
Décors: Rick
Carter
Musique: John
Williams
Directeur de la photographie: Janusz Kaminski
Durée cinéma: 1H57mn Couleur

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ARTISTIQUE : Notes de production - Le tournage - L'univers de "La guerre des mondes" - Les effets visuels - La création des Tripodes - "Coast to Coast" Les extérieurs -
Notes de production
La
Guerre des Mondes de H. G. Wells n'est pas seulement un classique de
la littérature, mais LE modèle de référence de toutes
les histoires d'envahisseurs extra-terrestres. La perspective de voir notre
planète tomber aux mains d'une super-puissance qui réduirait à
néant nos capacités de défense, a de quoi terrifier. Le
récit de Wells, dont la première édition date de 1898,
a gardé toute sa force, au point que Spielberg le juge encore plus pertinent
aujourd'hui.
Steven Spielberg :
"J'ai pensé que c'était le moment de donner un grand coup
d'avertisseur avec ce film".
Le réalisateur, qui s'était plu jadis à
dépeindre des extra-terrestres câlins et hospitaliers, était
désireux de revisiter le genre... au prix d'un virage à 180°.
Inutile donc de cherhcer ici les aliens aux longs doigts effilés et aux
yeux rêveurs d'E.T. ou RENCONTRES SU TROISIEME TYPE.
Tom Cruise :
"Imaginez une version radicalement noire d'E.T. Personne n'aurait envie
de croiser de tels extra-terrestres"
Cruise interprète Ray Ferrier, un homme ordinaire, faillible et imparfait,
contraint d'assumer pour la première fois son rôle de père
face à la plus terrifiante des invasions.
"La question est simple : sa famille et lui vont-ils s'en tirer ? Survivront-ils
? Ou encore : jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour
protéger vos enfants ?"
LA GUERRE DES MONDES est la deuxième collaboration de Spielberg et Cruise
après MINORITY REPORT.
Steven Spielberg :
"Nous nous connaissions déjà depuis de longues années,
mais cela a créé entre nous une nouvelle relation. Tom est un
associé créatif, d'une rare intelligence, qui vous apporte des
idées formidables. Le courant passe admirablement entre nous. J'adore
travailler avec lui."
Collaboratrice de longue date de Spielberg, la productrice Kathleen Kennedy
note que LA GUERRE DES MONDES donne à celui-ci l'occasion d'explorer
l'autre face d'E.T. et RENCONTRES DU TROISIEME TYPE.
Kathleen Kennedy :
"Lorsque nous avons commencé à développer E.T., l'histoire
était beaucoup plus dramatique, beaucoup plmus sombre. Je pense qu'il
en resta des traces en Steven, et aujourd'hui, c'est CETTE histoire qu'il a
voulu raconter.."
Rick Carter (chef décorateur) :
"Il y a vingt ans, ces extra-terrestres étaient des créatures
bénignes Nos peurs à leur égard se révélaient
infondées. L'enfant qui est en nous le comprenait intuitivement. Aujourd'hui,
pour l'homme qu'est Steven, et à l'époque qui est la nôtre,
ces créatures ne pouvaient que prendre une autre forme."
Steven Spielberg :
"J'ai pensé que ce serait amusant de vous faire trembler avec des
extra-terrestres réellement terrifiants. LA GUERRE DES MONDES est une
histoire de survie qui se déroule dans notre monde, bien loin du Pentagone
et du Bureau Ovale, l'aventure toute simple d'un père qui lutte pour
la sauvegarde de ses enfants. Une dimension ordianire et basique de la nature
humaine trouve ainsi à s'exprimer dans un contexte estraordinaire et
exceptionnel."
Cruise observe que Spielberg lui a décrit, dès le départ,
le film en termes subjectifs.
Tom Cruise :
"On comprend que le monde entier est assailli, mais tout est ramené
au point de vue de Ferrier. Steven est un grand observateur du comportement
humain, dont les films fourmillent de détails uniques et révélateurs.
On retrouve une fois encore cette qualité, cette capacité à
mettre le spectateur dans la peau des personnages, à les entraîner
au coeur de leur histoire et de leur émotions."
Steven
Spielberg :
"J'ai voulu que Ray soit cet homme ordianire capable d'incarner chacun
de nous. Sa famille et lui représentent nos propres craintes, notre propre
capacité de survie et nos propres ressources."
A l'instar de H.G. Welles, Spielberg tenait à inscrire cette histoire
dans notre monde et notre présent.
Kathleen Kennedy :
"Même si l'intrigue relève de la pure fiction, son traitement
est on ne peut plus réaliste. Steven y explore, une fois encore, l'extraordinaire
à partir d'un arrière-fond ordianire."
Une approche typiquement Wellsienne, que les coscénaristes David Koepp
et Josh Friedman furent chargés de mettre en oeuvre en racontant cette
aventure épique à l'échelle d'une famille.
"Le scénario adhère brillamment à la notion de 'point
de vue personnel' qu'exploitait déjà Wells. Ray et les siens sont
affectés dans leur chair par cet événement d'ampleur planétaire."
Koepp, qui aida Spielberg à faire entrer les dinosaures du jurassique
dans notre imaginaire contemporain, ne voyait pas d'autres option que de préserver
la simplicité foncière de cette histoire.
David Koepp :
"L'invasion de notre Terre serait un sujet tellement immense que nous ne
pourrions même pas envisager de le traiter."
Cette réflexion amena les scénaristes à se concentrer sur
une seule famille : "Plus vous vous focalisez sur ces trois personnages
et leur dilemme - leur isolement, l'absence d'informations -, plus cela devient
dramatique et personnel."
Tom Cruise :
"Steven et moi voyons en LA GUERRE DES MONDES 'le plus grand de nos petits
films !' Certes, c'est une épopée - la plus vaste à laquelle
j'ai jamais participé -, mais c'est aussi l'histoire intimiste d'une
famille. Steven, David et moi avons souhaité la dédier à
nos enfants et y exprimer tout l'amour que nous leur portons. Je pense que ce
film illustre ce que des parents sont prêts à faire pour leurs
enfants."
Le roman de Wells a eu un impact si durable sur notre culture qu'on peine à
mesurer la radicale nouveauté de ses thèmes. LA GUERRE DES MONDES
a, en effet, posé les fondations d'un genree qui a fleuri à travers
une multitude de moyens d'expression : littérature, radio, cinéma,
télévision...
"Ce livre est prériodiquement réédité, chaque
fois que renaît la peur d'une invasion", observe le Dr. Martin Wells,
zoologue, auteur et petit-fils du romancier. "Les Anglais avaient une peur
bleue du Kaiser à l'époque de sa parution, et il y a toujours
eu une correspondance entre l'état du monde et les diverses périodes
où ce livre revient sur le devant de la scène."
Tom Cruise :
"Lorsque j'ai lu le roman, j'ai été frappé par la
puissance d'imagination qu'il a fallu à Wells pour élaborer un
scénario crédible et nous le donner à vivre comme une aventure
réelle et actuelle."
Spielberg souhaitait préserver cette qualité intrinsèque
du texte original, tout en évitant certains des clichès que le
livre a engendrés.
David Koepp :
"Nous avons dressé la liste des choses dont nous voulions à
aucun prix : des destructions de monuments historiques, des scénes dans
Manhattan ravagé, des brochettes de généraux et d'amiraux
dissertant autour d'une grande carte, des équipes de télé
filmant la catastrophe..."
Steven Spielberg :
"Et surtout PAS DE MARTIENS ! nous sommes allés sur Mars, et nous
savons qu'il n'y a personne là-bas."
David Koepp :
"Que reste t'il ? Tout simplement, le coeur du livre : le récit
à la première personne d'une attaque d'extra-terrestres."
Après le succès de leur collaboration sur MINORITY REPORT, Spielberg
et Tom Cruise s'étaient tout de suite entendus pour renouveler l'expérience.
Tom Cruise :
"C'est un rêve pour moi que d'être en mesure de travailler
avec Steven Spielberg. Ses films ont accompagné ma jeunesse, ils ont
été pour moi un sujet d'étude, et je taquine volontiers
Steven en lui disant que je les connais mieux que lui. Ils sont une vraie leçon
de cinéma - on y découvre du nouveau à chaque vision."
L'occasion surgit lors d'une visite de Cruise sur le plateau d'ARRÊTE-MO
SI TU PEUX.
"Steven mentionna trois titres, dont le dernier était LA GUERRE
DES MONDES. Nous nous sommes regardé un bref instant, et ce fut comme
une révélation. LA GUERRE DES MONDES ? bien sur ! Tout était
dit."
Superstar internationale, Tom Cruise confère au personnage de Ray Ferrier
la vitalité et la complexité qui sont la marque de son talent.
Steven Spielberg :
"Il dynamise chaque scène par sa prodigieuse énergie et sa
présence, et donne au personnage un fabuleux élan."
L'enthousiasme et l'énergie de Cruise se communiquèrent à
l'ensemble du plateau, comme en témoigne son partenaire Tim Robbins.
Tim Robbins :
"On ne s'est jamais relâchés. Tom est un pro, un acteur d'une
immense générosité. Même lorsqu'il vous donne la
réplique hors-champ, il reste complétement dans la peau du personnage
et s'y investit à 100%."
Ray Ferrier se démarque à la fois des personnages nobles et des
anti-héros du DERNIER SAMOURAÏ et COLLATERAL.
Steven Spielberg :
"Sitôt que nous avons commencé à travailler sur le
projet, j'ai expliqué à Tom : 'J'ai envie que Ray soit tout le
contraire d'un héros. C'est quelqu'un qui fuit et auquel se pose soudain
le problème de défendre sa famille, d'assurer la sécurité
de ses enfants. Tom était partant. Il trouvait très excitant que
sa seule guerre dans ce film soit une guerre privée."
David Koepp :
"Au début du film, Ray est un père désarmé.
Ce rôle ne l'intéresse pas, il ne le sent pas. A juste titre :
il y est nul. Ses enfants ne le lui câchent pas, ils n'ont guère
d'affection pour lui et rechignent à l'idée de lui rendre une
simple visite."
Tom Cruise :
"Il ne comprend pas ses enfants, il se comprend à peine lui-même.
Lorsque les choses vont mal, il se tourne vers eux pour trouver la solution.
Il est bien plus infantile qu'eux."
Kathleen Kennedy :
"Ray n'a jamais assumé sa paternité, il s'est refusé
à grandir. Et c'est ce voyage qu'il s'apprête à accomplir:
il doit réaliser que la chose la plus importante qu'il ait à faire
est de s'impliquer dans la vie de ces deux enfants."
Le parcours émotionnel de Ray avec ses enfants constitue le pivot de
cette histoire aux marges de laquelle se joue la destruction de notre planète.
"C'est en quoi LA GUERRE DES MONDES diffère de tant de films de
genre. Il repose avant tout sur des rapports humains, il traite spécifiquement
de la dynamique d'une famille et de sa survie."
Avant même le début du film, un gouffre s'est creusé entre
ce 'père inepte' et ses enfants, la petite Rachel (Dakota Fanning) et
l'adolescent Robbie (Justin Chatwin), venus sans enthousiasme lui rendre une
courte (et rare) visite. Mais c'est un défi bien plus important qui attend
Ray. A peine son ex-femme et le nouveau mari de celle-ci repartis, le voici
confronté à l'épreuve majeure qui, selon Spielberg définit
un bon père : 'protéger à tout prix les êtres qui
vous sont chers'.
La seule mesure qui s'impose lorsque se déclenche l'attaque des Tripodes
est de tenter de rester en vie.
Dennis Muren (superviseur senior des effets visuels) :
"Toutes nos belles théories, tout notre arsenal sont impuissants
face à cet ennemi. Rien n'arrêtera l'invasion. Votre pire cauchemar
est en train de se réaliser - à l'échelle de tout un pays."
Le monde s'effondre littéralement autour de Ray, Rachel et Robbie. Les
tensions familiales redoublent, et en l'espace de quelques minutes, un homme
va devoir devenir le père qu'il n'a jamais su être - ou mourir
avec ses enfants.
Rachel est interprétée par la jeune prodige Dakota Fanning, 11
ans, vedette de la mini-série Disparition, 'présentée par
Steven Spielberg' et de la comédie Dreamworks LE CHAT CHAPEAUTE.
Steven Spielberg :
"J'ai pensé à elle dès la première minute.
Je ne connais aucune enfant de cet âge qui soit plus douée, plus
lucide au sujet de la nature humaine. On a l'impression qu'elle a déjà
vécu cinq ou six vies. Sa maturité l'a servie dans ce rôle
où elle doit parfois se montrer plus futée que son père."
Tim Robbins :
"Dès notre première scène je me suis dit : Cette fille
a 35 ans !, tant elle était concentrée et émotionnellement
impliquée. On est stupéfait de découvrir une telle maturité
chez une enfant."
Travailler avec Spielberg et Cruise fut un vrai rêve pour la jeune comédienne
qui a déjà fait la preuve de ses dons face à des monstres
sacrés comme Sean Penn, Robert De Niro et Danzel Washington.
Dakota Fanning :
"Je suis tellement heureuse d'avoir pu travailler avec Steven et avec tom,
qui par leur gentillesse vous rend tout agréable et amusant. J'ai tant
appris avec eux !"
Après avoir longtemps cherché un garçon qui pourrait incarner
le fils de Tom, Spielberg choisit un nouveau venu Justin Chatwin.
Kathleen Kennedy :
"Justin avait fait des débuts phénoménaux dans CHUMSCRUBBER,
et il est ici hautement convaincant dans le rôle de cet ado de dix-sept
ans en conflit avec son père."
Robbie est à cet âge 'difficile' où les jeunes aspirent
contradictoirement à être reconnus et indépendants - un
facteur qui complique encore sa relation avec Ray.
Steven Spielberg :
"Robbie est le porte-parole d'une génération entière
de jeunes qui rejettent systématiquement le discours de leurs parents...
et même leurs goûts vestimentaires."
Les frictions constantes entre Ray et Robbie n'empêchèrent pas
Chatwin de trouver en son 'père' de fiction un soutien fidèle
et attentionné.
Justin Chatwin :
"Tom a toujours été disponible en tant qu'acteur, et c'est
merveilleux de pouvoir travailler ainsi avec une aussi grande star."
Une solide complicité frère/soeur s'est nouée entre Robbie
et Rachel, qui pallie les carences de leur père et leur permet de mieux
supporter la séparation de leur famille.
"C'est l'histoire très contemporaine d'une famille éclatée.
Le père et le fils n'arrivent plus à se parler, la fille a rompu
le dialogue avec le père. Résultat : le frère et la soeur
doivent compter l'un sur l'autre et se bâtir leur propre monde."
Durant le tournage, ce lien privilégié favorisa le rapprochement
des deux interprètes.
Dakota Fanning :
"Justin est maintenant un frère pour moi, car nous avons été
si longtemps ensemble, à New york, en Californie, en Virginie..."
Justin Chatwin:
"Dakota est un vrai phénomène. Je ne sais pas d'où
lui viennent ses dons, mais elle m'en a appris chaque jour."
L'actrice australienne Miranda Otto était de passage à Los Angeles
lorsque son agent l'informa que Steven Spielberg souhaitait la rencontrer. Enceinte,
elle craignait de devoir refuser son offre, mais découvrir que cette
grossesse (amplifiée à l'écran) serait un atout supplémentaire,
un élément propre à étoffer - et compliquer encore
un peu plus - les relations entre Ray et son ex-femme, Mary Ann.
Bien que désuni, ce couple a réussi à préserver
une part de son passé.
Kathleen Kennedy :
"Ils sont loin de se détester, et sont très attachés
à leurs enfants. C'est la relation de couple qui a tourné au fiasco."
"Il n'y a aucune animosité entre eux", complète Spielberg,
qui invoque un mariage trop précoce et une insurmontable différence
de statut entre Ray et Mary Ann.
Kathleen Kennedy :
"Lui, est un col-bleu, un docker qui est resté fondamentalement
un gamin. Elle, issue d'une riche famille du Connecticut, à vécu
dans un grand ranch et a possédé des chevaux dès son plus
jeune âge. Elle l'a trouvé sexy - c'est Tom Cruise après
tout ! - ils sont tombès amoureux, se sont mariès très
jeunes, ont eu deux enfants. Mais ils n'ont jamais réussi à combler
leur 'fracture sociale' et à harmoniser leurs points de vue. J'ai pensé
que cela serait un contraste fort."
David Koepp :
"Ray est si peu sûr de lui que son premier réflexe est de
ramener les enfants à leur mère, sachant qu'elle saura s'en occuper."
Spielberg et Cruise sont tous deux fans du film LA GUERRE DES MONDES, produit
en 1953 par Georges Pal et réalisé par Byron Haskin. Le réalisateur
a demandé aux deux stars de ce film, Gene Barry - qu'il avait dirigé
à ses débuts dans "Les règles du jeu" - et Ann
Robinson, de faire une petite apparition dans sa propre adaptation.
Gene Barry :
"Je suis très honoré qu'il m'ait demandé de participer
à son film. C'est un grand moment pour moi, doublé de l'émouvant
rappel d'un film qui compta beaucoup dans ma carrière."
Ann Robinson :
"Faire son retour à l'écran avec le plus grand réalisateur
du monde et l'acteur le plus populaire de la planète... est un vrai bonheur."
Steven Spielberg :
"Je tenais beaucoup à leur participation. J'étais un grand
admirateur de Gene à l'époque où je travaillais sur sa
série. Je pense que c'était ma deuxième ou troisième
télé, et cet épisode futuriste des 'Règles du Jeu'
tranchait nettement sur les autres. Gene a été sincèrement
surpris par ma demande et il a été, comme Ann, ravi d'y répondre
dans cette scène qui constitue l'un de nos nombreux hommages au film
original."
L'invasion atteint un stade critique lmorsque Ray et sa fille, répondant
à l'invitation d'un inconnu, gagnent le sous-sol d'une vieille ferme.
Mais l'angoisse monte encore d'un cran, car tous deux réalisent que les
extra-terrestres ne sont pas le seul danger qui les guette...
L'inquiétant "sauveteur" que joue Tim Robbins, est un homme
brisé du nom d'Ogilvy.
Steven Spielberg :
"Il a perdu toute sa famille, comme des millions de gens, et s'est réfugié
dans la cave de cette ferme. Il a un plan, mais un plan dément. Son état
de confusion est excusable, du fait de la perte tragique qu'il a subie, mais
cet homme n'en présente pas moins un vrai danger pour la fillette et
son père."
Tim Robbins :
"Au beau milieu de ce film d'action et d'aventure émergent soudain
un drame psychologique intense et un nouveau péril. Un développement
motivé par des événements précis, et qui n'a rien
de gratuit."
Katleen kennedy :
"Je pense qu'il a fallu un grand courage à Steven pour introduire
cette confrontation dramatique. C'était un choix audacieux dans un tel
contexte, et qui singularise encore un peu plus le film au sein du genre. Tim
s'est très tôt imposé à nous. Ses talents d'acteur
lui permettraient de tenir l'écran en dépit de la relative brièveté
du rôle, de l'espace très restreint où il aurait à
évoluer et de l'ampleur du reste du film."
Steven Spielberg:
"Ogilvy est l'une de nos références au livre de Wells. Il
fait penser au personnage du Vicaire, avec lequel le protagoniste est obligé
de partager un espace ultra-confiné. C'est un épisode particulièrement
inconfortable du roman, et j'ai tenu à produire cette même sensation
chez le spectateur."
Passant d'un espace urbain et d'un réseau d'autoroutes à de vastes
paysages envahis par des flots de réfugiés, nous échouons
dans cette cave obscure, coupée du monde.
Rick Carter :
"Nos personnages ont traversé ces espaces nus et ont cherché
leur salut par les moyens les plus simples - en suivant une route, en longeant
une rivière. Et voilàqu'ils débarquent dans ce lieu d'un
autre temps, dans cette ferme isolée au sommet d'une colline. De l'autre
côté, la guerre fait rage. Ils croient avoir enfin trouvé
un refuge, mais ce qui les attend là est encore pire que tout ce qui
a précédé..."
Steven Spielberg :
"C'est une odyssée, un voyage instinctif qui débute dans
le New Jersey et s'achève à Boston. Il ne couvre qu'une toute
petite distance si on le compare à celui des envahisseurs, et pourtant,
c'est toute une vie qui s'y joue..."
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