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The Fabelmans

The Fabelmans
Fiche technique
Réalisation : Steven Spielberg
Interprètes:
Gabriel LaBelle (Sammy Fabelman)
Michelle Williams (Mitzi)
Paul Dano (Burt)
Seth Rogen (Bennie Loewy)
John Hirsch (Boris)
Jeannie Berlin (Hadassah Fabelman)
Julia Butters (Reggie)
Musiques:
John Williams
Scénario:
Steven Spielberg & Tony Kushner
Production:
Kristie Macosko Krieger
Steven Spielberg
Tony Kushner
Sortie France : 22 février 2023

Durée : 151 minutes
Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi , dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.

 


 

L'avis du DrJones
Steven Spielberg se livre personnellement dans "The Fabelmans" comme il ne l’a jamais fait jusqu’alors.
Très autobiographique l’histoire du film reviens sur son enfance et son adolescence dans les années 1950/1960. Il nous fait découvrir son entourage proche, sa famille et les relations et traumatismes qui ont forgé sa personnalité et surtout la naissance et le développement de son amour et sa passion sans limites pour le cinéma.
Le film nous montre la création autant d’un point de vue artistique que d’un point de vue psychologique. On y découvre comment il a grandi sur le plan émotionnel et personnel, comment il a forgé son caractère et les événements, traumatismes et émotions qui ont fait de lui l’homme qu’il est et le réalisateur de génie qu’il est devenu.

En s’attelant à cette histoire il se met à nue et décortique les choix de vie qui furent les siens et les moments de son existence en famille qui l’ont amené à la personne que nous connaissons depuis des années.
Il avait déjà à maintes reprises exposé de façon dilué et par bribes certains de ces éléments dans ses films précédents, comme l’abandon, la solitude, la peur de l’échec, l’envie de reconnaissance, mais là il le fait ouvertement et sans omettre les détails douloureux de sa vie d’enfant et d’adolescent.
En nous racontent son histoire personnelle, il nous livre également, avec le brio qu’on lui connait, une tranche de l’histoire américaine de la classe moyenne de ces année-là.

Une fois encore il nous émerveille, nous émeut, nous faire rire et nous amène à nous questionner sur notre propre histoire personnelle et sur ce qui nous a forgé et ce qui a fait au cours de notre vie ce que nous sommes une fois adulte.

Et comme toujours il le fait avec la maestria de réalisation et de mise en scène qu’on lui connait. Tout est encore une fois parfait dans sa réalisation.
Sa maitrise de la narration visuelle, son sens du montage, du cadrage et des mouvements de caméra fait encore merveille. Dans de nombreuses scènes il parvient sans le moindre dialogue à nous faire comprendre et ressentir les émotions et sentiments de ces personnages et à faire avancer son récit tout en nous aiguillant sur son propos.
Son utilisation de plusieurs formats de films, par des passages illustrant ce qu’il filmait enfant avec des caméras familiales et amateurs parfaitement imbriqués dans sa réalisation, nous apporte beaucoup sur l’évolution de son art en tant que réalisateur et sur la façon qu’il avait de « communiquer » auprès et avec ses proches.

Fidèle à ces collaborateurs il fait encore équipe avec le directeur de la photographie "Janusz Kaminski" qui comme à son habitude apporte une esthétique qui sert le propos et s’inscrit pleinement dans l’époque retranscrite par le film. L’image est superbe et la beauté plastique nous permet de pleinement plonger dans le récit et d’accrocher au propos du réalisateur.
Il en va de même pour la musique de "John Williams", fidèle des fidèles dans l’entourage professionnel de Steven Spielberg. La musique qu’il crée pour "The Fabelmans" est une nouvelle fois un personnage à part entière du film et supporte tous les protagonistes de l’histoire, et tout particulièrement la mère qui aurait aimé être pianiste.

J’ai vu le film en avant-première dans ma ville de province et malheureusement la salle était loin d’être pleine et je crains que le film ai du mal à rassembler et qu’il ne connaisse pas le succès qu’il mérite pourtant.
Malgré un accueil critique ultra positif et de très nombreuses récompenses et nomination depuis sa sortie sur le territoire Américain le film à été un échec pour Spielberg dans son propre pays.
Alors je n’aurais qu’une suggestion à vous faire, si vous aimez le cinéma et si vous souhaitez découvrir un œuvre forte, prenante et qui vous portera longtemps après son visionnage, courez voir "The Fabelmans" en salle dès le mercredi 22 février 2023.
Entrevue de Gabriel LaBelle par jolie-bobine.fr c'est ICI

Les avis de la presse
"C'est le film le plus personnel de Spielberg, celui qui ravive magnifiquement les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse avec un sens somptueux de la mélancolie et une touche de fable dignement hollywoodienne." Tomris Laffly - The Playlist

"Spielberg nous a donné tant de magie au cours de nos vies, et The Fabelmans devient un autre de ses chefs-d'œuvre, mais cette fois, en nous montrant comment cette magie est apparue dans sa propre vie." Ross Bonaime - Collider

"The Fabelmans, c'est Spielberg qui emploie ses vastes connaissances cinématographiques pour composer une histoire où tout son cœur est imprimé sur l'écran. C'est un film à succès magnifique, évocateur et captivant, parfaitement calibré pour rappeler aux spectateurs le pouvoir qui peut résider dans un film." Robert Daniels - Polygon

"Semi-autobiographique et dédié à ses défunts parents, le film est un puissant souvenir guidé par les performances remarquables de Michelle Williams et Paul Dano, à qui l'on demande de marcher sur une délicate corde raide tonale, livrant le portrait d'un mariage imparfait qui est déchirant de sensibilité." Tim Grierson - Screen Daily

"Avec The Fabelmans, Spielberg est aux prises avec sa propre mythologie et il la réexamine également. Ce n'est pas exactement ainsi que la vie de Spielberg s'est déroulée; c'est la version hollywoodienne, et c'est approprié." Chris Evangelista - Slashfilm

"Parce que c'est Spielberg, tout est magnifiquement, méticuleusement rendu, mais pas submergé dans un sentiment mélancolique : une ode infiniment tendre, parfois émotive, aux gens qui l'ont élevé et à la passion singulière pour le cinéma qui l'a façonné." Leah Greenblatt - Entertainment Weekly

"Je pourrais dire que cette épopée ludique, complète mise à nue de l'auteur, essaie de séparer les mémoires d'un côté et le divertissement populaire de l'autre, mais il semble finalement encore plus déterminé à réconcilier les deux: de quoi d'autre parlerait le film de divorce ultime de Steven Spielberg si ce n'est d'une sorte de réconciliation?" David Ehrlich - IndieWire

"Toutes les autobiographies ne sont pas généreuses. Elles peuvent être étonnamment nombrilistes ou d'une vanité exaspérante. Mais parce qu'il y a toujours eu un vide curieux dans la personnalité publique de Spielberg - joyeuse et engagée, mais jamais tout à fait connue - The Fabelmans ressemble à quelque chose qui tient du cadeau." Richard Lawson - Vanity Fair

"Il y avait un potentiel certain, mais Spielberg nous donnant une version un peu trop scénographiée de lui-même et de sa famille, les moments les plus sombres manquent de muscles." Benjamin Lee - The Guardian

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