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1941

1941

Fiche technique

Scénario: Robert Zemeckis et Bob Gale
Interprètes: Dan Aykroyd (sergent Tree), Ned Beatty (Ward Douglas), John Belushi (Wild Bill Kelso), Lorraine Gary (Mme Joan Douglas), Christopher Lee (von Kleinschmidt), Toshiro Mifune (commandant Mitamura)
Musique: John Williams
Production: John Milius
Effets spéciaux: A.D. Flowers
Durée cinéma: 117 mn Couleur

Vingt quatre heure de folie à Los Angeles, le 13 décembre 1941.

Pour complèter votre information sur le film, parcourez les diffèrentes rubriques suivantes.

TECHNIQUE : Le producteur - Les scénaristes - Une nouvelle technique, La Louma-
LES ACTEURS : Dan Aykroyd - Ned Beatty - John Belushi - Christopher Lee -


Une nouvelle technique: La Luma

Une manière ingénieuse de filmer. Un bras articulé qui permet au réalisateur d'y syspendre une caméra contrôlée à distance, et qui risque de profondément modifier le vocabulaire cinématographique.
La miniaturasation des appareils et des composants, la réduction de taille et de poids des principaux équipements de lumière et de son qui s'est largement développée au cours des dernières années à profondémént modifié l'approche d'un scénario par les réalisateurs. L'invention d'une caméra de studio hydraulique qui suppriment les facheux soubresauts de l'image et permet de se déplacer sans cahots sur des surfaces non planes ont permis d'élargir l'éventail de la conception de l'image.

L'on se sert encore de la grue ou de la dolly. Pesant parfois jusqu'à dix tonnes, souvent montée sur un chassis à six roues, longues de dix mètres, large de trois, encombrante, elle ne peut être manœuvrée que sur de très grands plateaux. Quelle qu'en soit sont utilité, elle s'avère anachronique.

La petite taille et le poids réduit de caméras modernes telles que la Panflex, l'élimination des lourds camions de son au profit de Nagras, l'introduction des lampes HM.I. (quatre fois plus efficaces que les lampes au Tungstène, cinq fois plus que les lampes à arc), le développement des circuits vidéo qui permettent de vérifier instantanémént la qualité des prises, rendent plus souple la fabrication d'un film.

L'idée de monter une caméra contrôlable à distance sur un bras articulé, tandis que le chef opérateur, le caméraman et le réalisateur s'installent à distance et en un endroit moins confiné (lorsque le décor est étroit), sans jamais renoncer à la possibilité de contrôler le mouvement de la caméra, la mise au point optique, le diaphragme, comme s'ils étaient juchés sur la caméra, est un projet qui tenait du domaine du rêve.

L'invention est française, elle est due à Jean-Oierre Lavalou et à Alain Masseron, avec la collaboration de Samuelson Alga Cinéma de Paris et Samuelson Film Service de Londres. Elle a déjà été utilisée par nombres de cinéastes européens, notamment pour des films tels que "Profession reporter" de Michelangelo Antonioni, "Superman" de Richard Donner, "Le chant du départ" de Pascal Aubier, "Moonraker" de Lewis Gilbert, "Le locataire" de Roman Polanski, nombre de films publicitaires et d'émissions télévisées.

La Louma peut en effet remonter le coulmoir le plus étroit, traverser un carreau, passer entre les barreaux d'une fenêtre, (le dernier plan de sept minutes de "Profession reporter"), descendre un escalier en colimaçon, tourner à l'intérieur d'un sous-marin, être suspendue au sommet d'une falaise ou d'un immeuble, plonger du haut d'une montagne, être transportée sur les sentiers les plus tortueux, passer de la boue au sable, d'un égoût au plein soleil, être montée à bord d'un train, d'un avion, sur un pont de bateau ou juchée en haut d'un mat. Avec La Louma, on peut promener l'objectif en des endroits que ne peut atteindre l'homme et obtenir des angles de vue que l'œil humain n'a encore jamais pu avoir.

La longueur du bras de La Louma peut varier de 1m20 à 6m, et atteindre un développement de 7m50 sans vibration aucune. Le bras est fait de segments de duralumine qui s'attachent et s'articulent. Ce qui en facilite le transport. Elle diffère aussi d'une grue normale en ce qu'il n'y a pas de bras parallèle qui maintienne la plate-forme de la caméra en position horizontale. Au contraire, le système de transmission est directement incorporé au bras, ce qui permet des panoramiques d'une plus grande amplitude et, réduisant la dimension du bras, de passer sans problèmes par les espaces les plus étroits.

Le contrôle s'effectue à distance et, le système de transmission étant parfaitement étudié, élimine au maximum l'inertie inhérente à tout déplacement de la caméra. L'opérateur manipule le bras et la caméra par l'intermédiaire d'une console, et vérifie immédiatement le résultat sur une installation vidéo. On peut aussi électroniquement déterminer la vitesse du déploiement.

Enfin, si elle est perchée sur une plate-forme à sept mètres du sol, elle peut en un seul plan passer d'une focale 10cm, à une focale 14m.

C'est lors de la visite à l'un des premiers festivals de Deauville que Steven Spielberg consent à rencontrer les deux jeunes gens venus tout exprès de Paris avec tout leur équipement lui présenter leur nouvelle invention. Ebloui par les possibilités techniques et visuelles de la Louma, Spielberg s'en servira pour filmer près d'un tiers de "1941".

D'autres informations sur la Louma sur le site : http://www.loumasystems.biz/

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